
Comment se déroule la récupération du dépôt de garantie pour le locataire ? Quels sont les délais et les motifs de retenue ? On fait le point sur un moment clé de la fin du bail.
La récupération du dépôt de garantie est une préoccupation majeure pour le locataire. En tant que propriétaire, vous devez respecter des règles strictes pour le restituer dans les délais, et ne faire de retenues que si elles sont justifiées. Le dépôt de garantie correspond à la somme versée par le locataire en début de bail qui est généralement équivalent à un mois de loyer pour une location vide et deux mois pour une location meublée. Il est conservé par la bailleur durant toute la durée du bail. Cette somme peut-être utilisée que pour couvrir les dégâts causés au logement ou les loyers impayés.
Si vous ne respectez pas ces délais, le locataire peut vous mettre en demeure de le restituer. Vous devez alors verser des pénalités de retard de 10% du loyer hors charges pour chaque mois de retard. Pour vous aider à gérer ce document, l'application Barak vous permet de stocker l'état des lieux d'entrée et de sortie.
Vous pouvez retenir une partie ou la totalité du dépôt de garantie si le locataire a causé des dégradations (trous dans les murs, tâches sur les moquettes...) ou s'il a des loyers impayés. Toute retenue doit être justifiée par des devis ou des factures. En cas de litige, le locataire peut saisir la commission de conciliation. Pour plus d'informations, consultez le site de l'ANIL sur le dépôt de garantie.
L’état des lieux, réalisé à l’entrée et à la sortie du locataire, permet de comparer précisément l’état du logement. C’est sur cette base que le bailleur peut justifier une retenue sur le dépôt de garantie en cas de dégradations.
Si le locataire conteste une retenue, plusieurs solutions existent :
La restitution du dépôt de garantie est un moment clé de la fin du bail. En respectant les délais et en justifiant clairement les retenues, vous assurez une relation professionnelle et évitez les conflits.
